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Ducharme Robert
Picto-poème de Paul Laurendeau d’après l’œuvre EMBRASEMENT
Il y avait, comme ça, un édifice
Criblé de mères et de filles
De pères aussi, et de fils
Et, aux alentours, bien souvent, le vent soufflait ses trilles
Or, ce jour-là, tout autour de la rurale bâtisse
Depuis le sol, quelque chose s’'est déclenché
Un phénomène ni grand ni triste
Mais gigantal et orchestré
Ce n’'était pas du sable au vent
Ni blé, ni avoine, ni son, ni froment
Mais une ardeur… un peu abstraite, un tourment
Un éblouissement, un embrasement
Et, comme la figuration
Restait la doctrine de bon ton
On se contenta de tout évoquer
Pour des millions de regards interloqués
Embrasement
Visuelle émanation d’un monde et d’un temps
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